les Tests de Laboratoire pour la mise en évidence du Mercure et des métaux

leur validité et leur limite

Actuellement, plusieurs tests ont été mis au point pour savoir si il y a présence de Mercure chez un patient:

  1. Test salivaire mercuriel

  2. Test sanguin mercuriel

  3. Test des cheveux pour les métaux

  4. Test urinaire mercuriel

  5. Test MAU (Métallogramme Atomique Urinaire)

  1. Test salivaire: tout patient qui présente un  ou plusieurs amalgames aura un test mercuriel salivaire positif. Malheureusement les normes sont aléatoires et les valeurs souvent non reproductibles.

  2. Test sanguin: ce n'est pas parce qu'un patient n'a pas de taux sanguin mercuriel qu'il ne présente pas une intoxication ou allergie, et vice et versa. Le Mercure ou les métaux  peuvent être fixés dans les tissus sans qu'il y ait du Mercure ou des Métaux dans le sang. C'est à cause (souvent le cas) de l'absence de métaux dans le sang que la médecine ne croit pas à l'intoxication par micro-dosage.

  3. Test des cheveux: là aussi les valeurs ne sont pas reproductibles selon les laboratoires. Les traitements proposés sont fantaisistes, différents selon le laboratoire et ces traitement utilisent très souvent des métaux (toxiques ou oligo-éléments). Il semblerait que le corps utiliserait cette voie pour éliminer le Mercure... Les  travaux de Boyd Haley, à l'université UCLA montre que les patients souffrant de maladies comme ALZHEIMER ou AUTISME n'ont PAS de mercure dans les cheveux: ce qui confirme que la quantité importante de métaux toxiques dans les cheveux serait plutôt un signe de santé!

  4. Test urinaire: de même que pour le test sanguin, un patient peut être intoxiqué au Mercure ou à d'autres métaux  et ne pas avoir de Mercure urinaire. Il peut cependant être utile de réaliser ce test avant et après la chélation (chélation=perfusion de médicaments chimiques acides qui vont "nettoyer" les tissus de manière non séléctive de ses minéraux, oligo-éléments et métaux ). Ceci permet de mettre en évidence que la chélation a porté ses fruits.

  5. Test MAU: ce test permet de connaître la présence de nombreux métaux dans l'urine. Comme cité précédemment, ce test ne permet pas de connaître l'état de susceptibilité personnelle aux métaux contenus dans l'urine: ce n'est donc pas un test pour un diagnostic de sensibilité. Par contre, ce test peut présenter un intérêt, car il permet, suivant la séquece des métaux trouvés en quantité, d'établir une carte de l'impact sur les organes du corps. Cela méritera d'être vérifié.

On voit donc que la difficulté de ces tests réside d'abord dans leur mauvaise reproductibilté, dans des normes personnelles à chaque laboratoire, normes qui en plus changent régulièrement. Mais surtout ils ne sont en aucun cas prédictif d'un état d'intolérance ou d'intoxication.

Par contre, il existe maintenant le  test MELISA, qui est un test de réactivité lymphocytaire à la présence de métaux. Il permet de connaître la réactivité du patient à l'aggression par les métaux lourds. Ce test, développé en Suède, peut être réalisé maintenant en Suisse, à Genève.  Il permet aussi d'être sélectif car on peut  mettre en présence des lymphocytes différents métaux. Les expérimentateurs de cette méthode ont montré que lorsque les patients allaient mieux, la réactivité lymphocytaire diminuaient.

voir comment faire  LE DIAGNOSTIC  DE SENSIBILITE AUX METAUX 

Test sanguin permettant un DIAGNOSTIC D'ALLERGIE AUX METAUX

LE TEST MELISA®

DIAGNOSTIC IN VITRO D'ALLERGIE AUX METAUX

Données de base : Certains métaux utilisés abondamment pour les soins médicaux et dentaires ou présents dans notre environnement peuvent sensibiliser des sujets prédisposés génetiquement et causer une réaction allergique du type IV. Une exposition chronique aux métaux peut causer les symptômes les plus variés. C'est pourquoi, elle est prise en compte dans l'étiologie de maladies neurologiques et immunotoxicologiques, y compris les allergies, le syndrome de la fatigue chronique (CFS), la sclérose multiple, la fibromyalgie et parfois la sensibilité chimique multiple (MCS). Les lymphocytes mémoire de sujets sensibilisés répondent in vitro par une prolifération marquée (mesurée par incorporation de thymidine 3H) après le contact avec les métaux allergènes. Cette réponse (transformation lymphoblaste) peut être mesurée quantitativement par une analyse optimisée de la prolifération: MELISA® (MEmory Lymphocyte Immuno-Stimulation Assay). Plus sensible et plus précis que le test conventionnel au patch, MELISA® évite la sensibilisation inadvertente souvent associée aux méthodes de test in vitro.

La réduction de la durée d'exposition aux métaux allergènes peut amoindrir les symptômes d'allergie aux métaux des sujets atteints

Profils de métaux 

AMALGAME:

ALLIAGES Or: platine, titane

Palette Métaux I: aluminium, béryllium, plomb, cadmium, or, indium, cuivre, nickel, palladium, platine, mercure inorganique, mercure éthyle, mercure méthyle, mercure phényle, argent, titane, étain

Palette Métaux II:

Conditions de Prélèvements

20 ml de sang    (40 ml pour PALETTE DE METAUX I)

Tubes au citrate CPT (Becton-Dickinson), mélange à 1500g pendant 20 minutes avant envoi à température ambiante.

Alternative: ACD solution A tubes vacutainers (Becton-Dickinson) ou tubes CPDA (Sarstedt); centrifugation non requise avant le transport. Veuillez exiger les tubes appropriés. Le sang doit nous parvenir dans les 48 heures suivant le prélèvement, si possible le mercredi ou le jeudi.

Résultats : Ils sont exprimés sous la forme d'un index de stimulation (SI):

SI = test cpm/control nég.cpm

SI > 3 Sensibilité décelée - SI 2à 3 Sensibilité probable - SI < 2 non décelée

Une analyse morphologique séparée permet d'évaluer la réponse proliférative qualitativement et quantitativement (évaluation lymphoblaste).

Fig. Résultats typiques (profils ALLIAGE OR)

*) VII: deux concentrations différentes de métal

 S I > 3 = sensibilisation décelée : sensibilisation décelée au titane, nickel, or, palladium et plomb.

Bibliographie

1) V DM Stejskal et al: MELlSA - an in vitro tool for the study of metal al/ergy. Toxicol in Vitro 8:991-1000, 1994.

2) LW Chang: Toxicology of Metals. CRC Lewis Publishers, New York, 1996.

3) V DM Stejskal et al: Metal-specific lymphocytes: An indication of mercury al/ergy in man.

J Clin ImmunoI16:31-40, 1996.

4) 1 Sterzel et al: Mercury and nickel al/ergy: risk factors in fatique and autoimmunity. Neuroendocrinology Letters, 20:221-228, 1999.

5) V DM Stejskal et al: Metal specific lymphocytes: biomarkers of sensitivity in man. Neuroendocrinology Letters 20:289-298, 1999.

pour plus de renseignements, visitez le site: www.melisa.org

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