"Lorsqu'on pense que quelque chose est impossible à réaliser, il ne faut pas déranger l'homme qui est en train de le faire" (pensée chinoise)

D'abord, le médecin (-dentiste) doit suivre le serment d'Hippocrate :       

"Primum non Nocere"  (d'abord ne pas nuire.)

Éléments de réflexion en forme de question-réponse:

Q.: Pourquoi les  parodontopathies  (disparition des dents par perte des tissus de soutien: os et gencives) constituent un échec de la médecine dentaire actuelle? 

R.: Parce que les traitements ne sont que palliatifs (motivation, hygiène, détartrage, curetage pour les cas "simples", chirurgie pour les cas "complexes") d'une part et qu'il n'existe pas de traitements qui permettent soit de reconstruire l'os et la gencive, soit d'éviter que cela ne se produise, d'autre part. Le traitement de cette maladie devra donc être effectué en permettant au patient d'avoir un hygiène irréprochable (100% d'efficacité) et surtout en agissant sur le plan général pour modifier son métabolisme et réamorcer le système immunitaire

Q.: Définition de la biocompatibilité et est-ce que les produits d'obturations dentaires sont biocompatibles?

R.: Sur le plan médico-dentaire, la seule définition est la conséquence que ces produits ont sur les cellules de la pulpe dentaire essentiellement. Le fait est qu' il n'est pas reconnu comme possible  qu'un matériau dentaire puisse avoir une conséquence sur le plan général. Ce ne sont que les réactions locales qui sont prises en compte pour estimer globalement qu'un produit est   "plus ou moins bien toléré" . D'ailleurs, il n'est pas nécessaire pour la commercialisation d'un produit dentaire de procéder à des travaux cliniques qui permettent de connaître ses effets positifs et négatifs de manière à le mettre dans le compendium suisse des médicaments par exemple, avec ses indications et ses effets secondaires, comme n'importe quel médicament. De plus, il n'est pas obligatoire de fournir la composition précise et complète du produit. Pourtant, il est à souligner que contrairement à un médicament prescrit pendant une plus ou moins longue période seulement, le matériau dentaire est posé à demeure dans la cavité buccale ou tout au moins pour de longues années.

Q.: Est-ce que les plombages contiennent du Plomb.

R.: Non, ils s'appellent Plombage par analogie avec le mot "plomber" qui signifie remplir une cavité en lissant le matériau sur les bords. Mais dans certains matériaux, comme le laiton utilisé pour la fabrication des vis, on ajoute du Plomb pour rendre le matériau usinable

Q. : Qu'en est-il du Mercure , présent dans les obturations en amalgames (appelés plombage) ?

R. : Le Mercure a de tout temps été reconnu comme toxique, ceci bien avant la commercialisation des premiers amalgames, il y a plus de 150 ans. En 1995, tous les dentistes de Suisse ont du équiper leurs cabinets d'une unité de décontamination des eaux d'aspiration pour éviter de rejeter dans les eaux usées du Mercure. Personne ne s'est opposé à cette mesure contraignante et onéreuse (environ 5000.- par cabinet). Cependant, il est  toujours permis de mettre dans la bouche du patient de l'amalgame  contenant 40 à 50% de Mercure. 

Constat de cette contradiction: 

1.- soit le Mercure est toxique, et alors il devrait être interdit de le manipuler (il y a une tête de mort sur l'emballage vendu dans le commerce!) , donc si je l'utilise quand même, je peux considérer que la bouche de mon patient est une poubelle...

2.- soit le Mercure n'est pas toxique, et alors je ne comprends pas l'obligation qui m'est faite d'installer des appareillages coûteux pour le récupérer...

Q. : Existe-t-il des allergies en médecine Dentaire:

R. : En fait, on peut dire qu'il y a deux cas de figure:

1.- l'individu en présence d'une substance X présentera des symptômes progressifs suite à une exposition prolongée à cette substance. C'est une forme d'empoisonnement; on considérera que c'est d'abord une intolérance puis une intoxication lorsque il y aura apparition d'une pathologie lourde.

2.- l'individu ne supporte pas la présence d'une substance X et présentera des réactions violentes sans qu'il soit nécessaire que le produit soit en grande quantité dans l'organisme (c'est justement ce qui rend sa détection par les moyens conventionnels souvent impossible). Le système immunitaire est "exacerbé" et a des réactions apparemment incohérentes. On considère à ce moment que l'individu présente une réaction allergique.

Il semble qu'en Médecine Dentaire et pour ceux qui veulent y regarder de plus près, l'on soit en présence, avec les métaux lourds (amalgames) de problèmes d'intolérance puis d'intoxication et avec les matériaux synthétiques (résines) en présence de phénomènes de type allergique.

Du reste, lorsque l'on met du Mercure en présence directe de cellules pulpaires, il n'y a pas de cellules inflammatoires qui migrent vers le Mercure, alors que lorsque de la résine est en contact avec des cellules pulpaires, il y a présence, très rapidement, de cellules inflammatoires...

Quelques réflexions à partir des Questions-réponses précédentes 

- Ce n'est plus l' HOMME qui est important, ce sont ses cellules!

- Plus grave même: ce n'est plus l'homme qui intéresse, c'est la  masse des hommes!

- L'homme est un INDIVIDU, et par là même il n'est identique qu'à lui-même.

- Les médecins ont défini des critères de santé et de maladies grâce à des normes. Et ceux qui ne sont pas dans la norme sont laissés sur le bord du chemin.

- L'aspect général de la  Parodontologie   et des  réactions d'intolérance voire d'intoxication  aux produits dentaires sont deux domaines inexplorés de la MEDECINE-dentaire.

- Si les dentistes veulent aider leurs patients, ils doivent donc véritablement devenir "MEDECIN-dentistes" et assumer ainsi à part entière le titre officiel de leur profession!

- Avec les problèmes d'intolérance voire d'intoxication aux métaux lourds et aux produits généralement utilisés en bouche, il faut aider le patient à "changer" son immunité en l'aidant dans sa globalité.

- De même, les patients qui perdent leurs dents ne doivent pas être aidés uniquement sur le plan dentaire mais aussi sur le plan général avec des médecines de terrain. (voir Médecine Chinoise et Homoeopathique )

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